Notre hôte pour la transatlantique : le voilier ZAO

Au premier regard, on a tout de suite aimé le Zao. Après avoir passé 3 mois à son bord, on a appris à encore plus aimer le voilier avec lequel on a traversé l’Atlantique. Alors on a envie d’en dire et d’en montrer plus sur lui !

Ce monocoque est un cotre en bois moulé, de l’architecte Gérard Danson. Ce dernier est (hyper)connu pour la construction des catamarans Outremer.

Voici d’autres images du Zao sous d’autres angles.

Non seulement il est beau (il a de la gueule hein?!), mais en plus il a une histoire particulière.

En effet, c’est un bateau qui a été fait sur commande. L’architecte Gérard Danson est spécialisé dans les catamarans, mais il a également été l’architecte du Zao.

La conséquence de cette commande, c’est qu’il y en a seulement 2 dans le monde sur ce modèle là. Oui, D.E.U.X sur toutes les mers, ça en jette ! En effet, le Zao est en bois et il a servi pour mouler le Petit Travers. Dans le monde marin, on dit qu’ils sont sistership.

Tom le capitaine du Zao nous a parlé quelques fois du sistership pendant le voyage. Et on a eu la chance de voir le Petit Travers au mouillage de Saint-Louis de Marie Galante, après la transatlantique ! Les deux capitaines (qui s’étaient rencontrés une fois déjà) sont venus sur le bateau l’un de l’autre pour discuter.

Ces rencontres marines arrivent souvent. Lorsqu’il y a des bateaux « différents », on discute. Ou alors il suffit de se voir plusieurs fois au mouillage, se croiser dans les annexes, et entre bateaux ça papote immédiatement. Les marins sont curieux !

Parmi nos rencontres, il y a celles qui nous ont marqués pour différentes raisons : l’Esquilo, l’Utinam, le Titania et bien entendu l’équipage French Boheme, le Laniakea.

Le monde de la voile, cet univers où l’on parle une langue étrangère

Lorsque tu deviens équipier sur un voilier, tu as beaucoup de choses différentes à assimiler : des mots, des techniques, des réflexes. Découvrir un univers entier, ça fait parfois mal au cerveau !

En effet, chaque élément sur un bateau a un nom différent de la vie « normale ». Tu apprends une nouvelle langue. Il y aussi des réflexes à intérioriser pour la sécurité de tous. Sans oublier toutes les techniques de navigation à intégrer.

On a eu de la chance d’avoir un capitaine pédagogue, amoureux de la navigation, qui avait envie de transmettre. Et il était d’une patience infinie.

Les mots sur un voilier

Note à caractère informatif : ce qui suit n’est pas précis, donc messieurs dames les voileux, si vous nous lisez, ne nous insultez pas svp!

On te fait un petit résumé, parce qu’honnêtement il y a des livres entiers de vocabulaire marin !

Mais on tient à te donner un aperçu pour que tu comprennes pourquoi ton cerveau a du mal quand tu débutes la voile.

Bon ce qui va suivre est assez connu : on ne dit pas à droite du bateau ou à gauche du bateau. On dit respectivement à tribord et à bâbord.

Mais le reste… Accroche toi !

On ne dit pas les cordes (les voiles sont par exemple attachées au bateau avec des cordes), on dit des bouts (et on prononce « boutes »). Et quand tu ranges les bouts, tu dis que tu les « loves ».

Et lorsque les voiles sont attachées avec les bouts, elles le sont en différents endroits. Il existe donc le point d’écoute, le point de drisse, le point d’amure. On parle aussi d’écoute (du côté du vent) et de contre-écoute (du côté qui n’est pas utilisé)

Et quand tu fais des nœuds au bout (pour arrimer un truc : une voile, le bateau, l’annexe), chaque nœud que tu fais a un nom et une utilité (tour mort deux demi clefs, nœud de cabestan…).

D’ailleurs, chaque voile a un nom! La grand’voile, la trinquette, le foc, le gennaker. Elles ont toutes un rôle différent et une place différente sur le bateau. On n’utilise pas les mêmes voiles suivant l’allure du bateau (voir après).

En plus on ne dit pas « attachées au bateau » : on dit « arrimées »!

Quand tu veux tendre la voile, on ne dit pas tendre, on dit « border ». Si tu veux détendre la voile, tu dis « choquer » ou « donner du mou ».

Quand tu fais une action avec les bouts (les cordes, tu suis?), tu vas sur un winch (c’est un objet dans lequel les bouts s’enroulent).

Pour parler d’une direction, tu dis « le cap ». Et tu te repères avec un compas qui indique les directions avec des degrés ! 0 ou 360° c’est le Nord. 90 degrés c’est l’Est. 180 degrés c’est le Sud. 270 degrès c’est l’ouest.

Lorsque ton bateau est placé d’une certaine manière par rapport au vent, on parle de « l’allure du voilier ». Il y a un nom pour chaque allure (près, le bon plein, le travers, le grand largue et le vent arrière). Toutes les allures ont une signification et un impact sur le cap du bateau.

Donc en gros ça donne : « va à l’écoute de trinquette et choque la trinquette avec le winch arrière sur babord. Faut lui donner du mou ! Le vent a tourné et notre cap dévie de 30 degrés. On est plus à 250 mais 220. On est en train de passer vent arrière, il faut se remettre au grand largue ».

(NDLR bis : J’ai écris n’importe quoi là, donc messieurs dames les voileux, si vous nous lisez, ne nous insultez pas svp!)

Voilà, voilà… des nœuds au cerveau je vous dis.

Si vous voulez découvrir les mots corrects et les vraies techniques sur un bateau, vous pouvez faire un stage de voile, devenir équipiers vous aussi ou tout simplement lire le livre des Glenans (c’est une école de voile super connue et leur livre est réputé précis et complet). Attention, c’est un pavé.

La vie quotidienne sur un voilier

Quand on parle de voilier ou de transat’, on s’imagine bien des choses sur la vie quotidienne qui en découle. Alors comment ça marche la vie à bord d’un voilier ? On peut dire qu’il y a deux temps sur le voilier : lorsqu’on est en navigation et lorsqu’on est en escale.

La vie sur le voilier en navigation

Pendant la navigation, la vie à bord d’un voilier est rythmée par les quarts et les repas.

Les quarts : en quoi ça consiste ?

Les quarts, c’est comme ça qu’on appelle le moment où un équipier doit être en veille dans le cockpit.

Le cockpit c’est l’endroit d’où tu diriges le bateau. C’est là où il y a la barre et c’est aussi là que se trouvent les cordages pour gérer les voiles. D’ailleurs, on ne dit pas cordes mais bouts et on prononce « boute » (mêmes au pluriel, ça donne donc « les boutes »).

L’objectif du quart est de vérifier la route et la bonne marche du bateau. S’il y a quelque chose qui ne va pas, l’équipier appelle le capitaine pour qu’il confirme l’observation et qu’il décide ou non d’agir.

Pendant le quart tu observes tout :

Est ce que le vent est stable ? Le cap est-il toujours bon ? Est-ce que le régulateur d’allure (ou l’autopilote sur certains bateaux) fonctionne bien ? Est-ce que les nuages sont menaçants ? Tu regardes aussi beaucoup l’horizon : est ce qu’il y a quelque chose à l’horizon ? Si oui, tu te munis de ta paire de jumelle et du compas de relèvement.

Avec les jumelles, tu peux regarder dans quel sens le bateau est, ou à quoi il ressemble. Avec le compas, tu mesures sa trajectoire. En effet, le compas de relèvement c’est l’instrument de navigation de base. C’est comme une boussole de la mer. C’est un objet qui te permet, par rapport au nord magnétique, de regarder l’horizon en pointant un bateau (ou un rocher comme tu veux) et d’observer sa position (exprimé en degrés). A travers ton compas, tu vois donc la direction que prend le bateau. Et pour déduire comment il se déplace, tu relèves l’objet à différents intervalles de temps. L’objectif est de savoir si le bateau dans lequel tu te trouves et le bateau que tu observes, sont sur le même cap (et donc le même degrés). En gros, tu dois comprendre si les deux sont sur une route de collision ou non. Si c’est le cas, une petite manœuvre s’impose pour un changement de cap !

Sur le Zao, on avait chacun deux quarts de 2 heures et un mini-quart de 25 minutes. Le capitaine avait un quart de 2 heures la nuit, mais il était en veille tout le temps. Dès qu’on le sollicitait, peu importe l’heure, il était présent.
Les quarts de Julie c’était 6h-8h, 16h-16h25 puis 18h-20h. Pour Jerem c’était 10h-12h, 16h50-17h15 puis 22h-00h.

Comme on a navigué sur plusieurs fuseaux horaires pendant ces trois mois en voilier, on a décidé de garder l’heure de départ de France pour tout le voyage. C’était notre référence, qu’on a appelé « l’heure bateau » pendant tout le voyage.
Franchement c’était bien marrant pour plusieurs raisons. Nos horaires de quarts n’ont jamais changé (sauf une fois quand un équipier à débarqué à Madère et qu’on n’avait pas encore récupéré la nouvelle équipière aux canaries). Mais ce qui changeait, c’était la période de nos quarts.

Au début de notre route en voilier, les quarts de Julie étaient au lever du soleil et au coucher du soleil. A la fin, c’était la nuit et en pleine journée (et on finissait de manger le repas de midi au début de son quart de 18h). Ça nous a aussi créé des drôles de discussions et des nœuds au cerveau lors de nos différentes écales, entre l’heure bateau et l’heure locale. Mais au final, c’était chouette d’avoir les mêmes heures de quarts pendant ces trois mois.

Les repas : ce moment clé sur un bateau

Un équipage heureux et efficace, c’est un équipage repu ! Les phrases les plus entendues en navigation (à part parler de la navigation) c’est « qu’est ce qu’on mange à midi? », « qu’est-ce qu’on mange ce soir? », « qui veut un goûter? »

En navigation et à cause de nos horaires de quart, on finit tous par se croiser sauf aux repas. Y compris Jerem et moi. Sur le Zao, la règle c’était de manger ensemble le midi et le soir. Cette habitude est quand même géniale et plutôt cool car sinon on ne finit jamais de se croiser, sans partager un moment d’équipage ensemble.

Pour les repas, tout le monde met la main à la pâte. On décide ce qu’on mange, on épluche, on cuisine et on fait la vaisselle (à l’eau de mer!) ensemble. Enfin, pour ceux qui n’avaient pas le mal de mer et qui étaient debout !

On a très bien mangé sur le Zao et on a gardé de sacré bonnes recettes dans notre cahier de voyage. On a mangé beaucoup de chou blanc, de carottes et de patates (ça se conserve bien). Une précision pour plus de stabilité avec le roulis du bateau : on mange dans des bols avec des (petites) cuillères.

Il y aussi une autre chose importante : la fabrication du pain. Pour accompagner ces bons repas qui requinquent, quoi de mieux que d’avoir du pain frais fait maison ? Chaque jour pendant la navigation, l’un d’entre nous faisait du pain.

Donc à part les quarts et les repas, chacun vaquait à ses occupations (dormir -beaucoup-, lire, écrire, contempler…).

La vie pendant les escales

On a fait de nombreuses escales avec le Zao (voir les escales réalisées ici).

Lorsque tu t’arrêtes quelque part avec un voilier, deux choix s’offrent à toi : aller à la marina ou être au mouillage.

Avec le Zao, on a surtout été dans des mouillages (sauf une fois où on n’a pas eu le choix, à Baiona). Au mouillage, tu ancres ton bateau dans une baie et pour aller à terre tu dois utiliser l’annexe pour t’y rendre. La marina c’est un endroit rattaché au port. Tu as accès à un tas de services en échange d’un paiement (douches, bar, resto) et tu n’as pas besoin d’utiliser l’annexe car tu stationnes à un ponton. Ponton qui est relié à la terre, donc tu prends tes jambes et tu débarques !

En résumé, si on fait un parallèle avec le camping : le mouillage c’est du camping sauvage, et à la marina c’est du camping dans un camping organisé.

Avec le Zao, c’était mouillage tout au long des escales. Sauf une fois, à Baiona, car il y avait une compétition de bateau dans la baie. Hormis ces 2 jours à la marina parce qu’on n’avait pas le choix, on a toujours était au mouillage.

Une fois arrivé à bon port, on partait en mission visite, apéro, lessive ou douche. Ou même les 4 à la fois !

Débarquer à terre pour visiter

Comme on a vécu sur le Zao en mode mouillage, on était hyper dépendants de l’annexe. A chaque fois qu’on allait à terre, le capitaine nous déposait et venait nous chercher. On a eu de la chance d’avoir un capitaine méga cool sur ce point là! Il était toujours disponible pour nous, nous encourageait à aller visiter et s’est beaucoup adapté à nos envies de débarquer.

On débarquait la journée pour visiter, et le soir, Tom et Iza nous rejoignaient pour l’apéro. Après l’apéro, nous mangions tous ensemble le soir, soit dehors ou soit sur le bateau.

Donc aux escales, on a pas mal vadrouillé autour des lieux du mouillage. On a beaucoup marché et pris pas mal de bus. C’était vraiment chouette après chaque navigation de retrouver la « civilisation ».

Pour notre capitaine et son mousse, c’était surtout l’occasion de checker le bateau. Tom et Iza sont venus visiter à terre avec nous, mais leur priorité c’était de vérifier le bateau (les voiles, arranger ce qui était abimé pendant les navigations, avancer dans leur to-do-list d’amélioration du bateau…)

On avait aussi un rituel sur le Zao. Je crois qu’il est important de le mentionner car il était CAPITAL. Après chaque navigation, l’objectif premier (avant la douche et la lessive) c’était de boire un apéro pour fêter notre arrivée !

L’obsession de la douche et de la lessive

Sans parler de vadrouiller à terre, il y a deux points qui sont essentiels quand tu es au mouillage : trouver une douche et trouver une laverie. Après chaque navigation, le défi ultime de notre bande d’équipier c’était de trouver une douche et de quoi laver nos fringues pleines de sel.

Sur notre bateau, il n’y avait pas de douche mais c’est aussi le cas dans la grande majorité des bateaux. En effet, l’eau douce est une denrée précieuse réservée à la cuisine et l’hydratation. Alors oui, on peut faire des toilettes de chat à l’eau douce pendant les nav’, mais soyons honnête, ça ne remplace pas un bonne douche. Pendant la transat, on se lavait à l’eau de mer dans le cockpit et on prenait un grand verre d’eau douce pour se rincer.

notre point de toilettes sur le Zao

Au fur et à mesure du voyage, on devenait moins exigeant une fois arrivé à terre. Une douche, que dis-je, un filet d’eau froide c’était le summum du luxe. On a fait pas mal de « douche sauvage » sur les plages quand c’était possible. On a aussi pris des douches aux bains publics dans les endroits où ça existe.

Tous ces mots sur les douches et l’eau douce, c’est parce que c’est une préoccupation de tous les jours sur un voilier. Combien on a consommé? Combien de jours estimés il reste à naviguer ? Est ce qu’on peut re-faire un plein d’eau avant de partir ou en arrivant? Où est-ce qu’on peut choper de l’eau douce? Est ce que c’est payant ? Tout cette problématique autour de l’eau, ça nous a aussi permis de comprendre à quel point la gestion de l’eau douce est importante. Et qu’on se rend même plus compte de la chance qu’on a d’avoir accès à l’eau potable, chaude et avec de la pression. Désormais, on y pense à chaque verre d’eau rempli et à chaque douche prise.

La transatlantique de France aux Caraïbes : Comment ça marche ?

On a passé 3 mois sur un voilier en tant qu’équipiers pour participer à une transat’.

Nos proches nous ont posé pleeeeiin de questions et on va aborder 3 points qui sont revenus souvent : en quoi ça consiste une transatlantique, quel est le rôle de l’équipier sur un bateau et comment ça se passe le quotidien sur un bateau.

C’est quoi une transatlantique et qu’est-ce c’est être équipier sur un voilier ?

Traverser l’océan Atlantique : Comment ça marche ?

Une transatlantique ou transat’ c’est tout simplement traverser l’océan atlantique avec un bateau. Ok, c’est quelque chose qui peut paraitre un peu fou ou aventureux, mais au final ça ne l’est pas. Pourquoi? Car il y a des centaines et des centaines de bateaux qui traversent chaque année, dans un sens comme dans l’autre. Il y a certes des périodes à respecter pour s’accorder avec la météo et il faut que le bateau et son équipage soient préparés, mais il faut bien se dire que pour les voileux c’est quelque chose qui se fait « facilement ».


Pour info, si on veut traverser d’est en ouest (arriver au Brésil ou dans les Caraïbes ), on doit partir avec les alizées (novembre-février) car après l’océan est inadapté à ce trajet. Dans l’autre sens, pour retourner en Europe (de l’ouest vers l’est), la période c’est plutôt de mai/juin.

Être équipier sur un voilier : à quoi on sert ?

Être équipier sur un voilier c’est participer à la vie du bateau de manière active. On fera des articles plus détaillés plus tard sur notre expérience personnelle, mais on vous livre déjà le concept du rôle de l’équipier sur un voilier.

Avant la navigation, ça veut dire qu’on s’engage à préparer le bateau : faire les courses de sec et de frais, remplir les réserves d’eau, aider à vérifier le matériel…
Pendant la navigation, les équipiers font des quarts, participent aux manœuvres, préparent à manger, font la vaisselle.
Après la navigation, les équipiers aident à ranger le matériel et à nettoyer le bateau pour lui refaire une beauté (suivant les nav’, le bateau est sacrément en bordel!).

Aussi et c’est important, les équipiers participent à la caisse de bord (c’est à dire un pot commun pour la nourriture et les frais de marina s’il y a).
Concernant le niveau « voile » demandé pour les équipiers, et bien honnêtement c’est très variable suivant qui propose la transat’. La plupart des voiliers ne demande pas de l’expérience en voile (même si c’est un plus!), ils demandent surtout d’être disponible aux dates décidées et d’être motivés.

Comment on a fait pour trouver une place d’équipier sur un voilier?

On a croisé les doigts des pieds et des mains, on a fait ce vœu à répétition dès qu’on pouvait (genre on voit une étoile filante, on fait ce vœu en fermant très fort les yeux) et on en a parlé partout autour de nous.
Sérieusement, hormis ces méthodes pas très abouties, on a cherché sur des sites spécialisés. Comme pour le covoiturage avec blablacar, il y a des sites de petites annonces spécial bateau : ça s’appelle des « bourses aux équipiers ».
Sur ces sites, il y a des propriétaires de bateaux ou des skippers qui mettent des annonces avec leurs exigences pour chercher des équipiers. Pour les sites les plus connus : Sail the World (https://stw.fr/) , Find a Crew (https://www.findacrew.net/ ), Vogue avec moi (https://www.vogavecmoi.com/fr/).

Si tu veux en savoir plus, il existe un super article hyper méga complet sur un super site : « Faire du bateau stop ou de la co-navigation » sur le site tourdumondiste.com. Voici le lien si tu es curieux : tourdumondiste.com/faire-du-bateau-stop-ou-de-la-co-navigation

Revenons à nos moutons. Donc, on était en veille sur les dit-sites et on répondait à des annonces qui nous convenaientt (trajet programmé, budget de la caisse de bord, type de bateau…).

Notre bateau pour la transat’ : le Zao

Et puis, le grand jour arriva : on a vu l’annonce de Tom et Iza, sur leur voilier ZAO et là on s’est dit (beaucoup beaucoup plus que les autres annonces) : « olalalalalalalalala ! c’est pour nous! ». Fin août on a répondu à leur annonce, on a échangé par mail et téléphone, et ça a marché. On a embarqué le 8 octobre 2021 sur le voilier ZAO!

Ce qui nous a plu dans leur annonce? Tout ! Ok le budget de la caisse de bord était un peu élevé par rapport à ce qu’on avait imaginé mais le bateau est magnifique (il y en a seulement deux dans le monde comme lui, on en parle là) et leur feuille de route splendide.
Leur objectif était de trouver un équipage qui avait le temps et qui avait envie d’apprendre la voile habitable. Tom et Iza sont des voileux jusqu’au bout : on n’utilise pas le moteur (on en reparlera plus tard) et on s’adapte à la météo pour naviguer. C’est à dire que s’il n’y a pas une bonne fenêtre météo, on ne part pas naviguer et on attend que le vent tourne. De plus, ils souhaitaient prendre le temps de faire la transat en faisant des arrêts sur la route (Madère, Canaries, Cap vert..à définir avec l’équipage au fur et à mesure). Sur le bateau, il est prévu un équipage de 6 (4 équipiers + Tom et Iza). Ça collait parfaitement : on n’avait pas envie de faire une transat express, car on a pleeeeein de temps, on est super motivés pour apprendre et on aime bien vivre en groupe !
Avec le recul sur notre expérience à l’heure où on écrit ces mots, on mesure la chance d’avoir pu vivre cette aventure à leur bord.

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