Martinique, une plongée qui en amène une autre
Aujourd’hui, je reviens de ma deuxième plongée consécutive dans l’anse d’Arlet en Martinique. J’y ai vu des tortues marines broutant tranquillement (jusqu’à ce que je les surprenne), des poissons coffres de différentes tailles et une quantité incroyable de magnifiques poissons divers et variés. Sans compter des forêts de Gorgones placides qui bougeaient au grès du courant ou des mousses de différentes formes et couleurs. C’est un endroit magnifique et que je vous recommande vraiment si vous aimez le PMT (Palme Masque Tubas, parait-il que « snorkeling » ce n’est pas du français). Allez-y, vous ne serez pas déçu ! Voici quelques photos pour vous donner un peu l’eau (de mer, ah ah) à la bouche.
Mais les stars de cet article n’étaient pas présentes dans cet endroit paradisiaque, non. En tout cas, je n’en ai pas trouvé …
Non, je les ai rencontrées dans un endroit que je garderais exprès un peu « vague », dans une eau très peu profonde, sous une épave de la côte sous le vent de Marie-Galante en Guadeloupe. Et je les ai trouvées autrement plus surprenantes et curieuses que les beautés Martiniquaises. Elles m’ont énormément surpris de par leur nombre, leur localisation et leur magnificence : je ne m’y attendais absolument pas. Mais je ne suis pas un expert de la plongée sous-marine et peut être que les maîtres de la discipline trouveront ça banal, moi je trouve ça vraiment dingue.
Retour vers le futur : Guadeloupe
Tout a commencé une belle après-midi chez Colette et Ollivier nos hôtes « workaway » de Marie-Galante. Le bateau de pêche d’Ollivier avait un problème de moteur et il avait rendez-vous avec le chef du chantier naval. Olivier me propose de venir avec lui : il paraît que la puissance de la bête est stupéfiante. Évidemment, je suis curieux et nos heures de workaway étant finies, je ne refuse pas l’offre. Il paraitrait également que la zone vaut le coup pour plonger en attendant la réparation : effectivement, je ne serai pas déçu.
Sous un beau soleil de Marie-Galante
Une fois le bateau amarré et les experts occupés aux moteurs, j’enfile palme masque et tuba avec pour objectif des armatures rouilléEs qui dépassent de l’eau au bord de la plage. Il n’y avait pas plus de 2 mètres de profondeur au maximum.
Je fais un premier tour hésitant du site. Waou, c’est rempli de poissons … Des poissons ventrus, des poissons flute, un poisson pierre (bien planqué) et un gros banc de poissons divers qui se faufile sous l’épave …
Une armée composée de petites et grandes antennes
Après un deuxième tour et un regard vers Ollivier pour voir où il en est (c’est bon il a l’air de s’arracher les cheveux, ce n’est pas fini) je décide de me faufiler sous l’épave (pas facile sans poids) et là dans l’obscurité les beautés : une armée de LANGOUSTES bien en rang qui me regarde avec des yeux ronds !
Enfin, les yeux ronds, c’est une façon de parler … On va dire plutôt « antennes » rondes. Bref, je les adore ; elles sont magnifiques non ?